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Merci, s’il vous plaît… nous avons besoin…
Merci à tous ceux qui participent déjà au denier de l’Eglise (qu’on appelait ‘denier du culte’). Aujourd’hui, seulement 1/3 des foyers pratiquants donnent leur participation annuelle au denier de l’Eglise. Ces dons sont essentiels pour la vie de l’Eglise, en particulier notre paroisse, dans ses différentes églises du cœur de ville, mais aussi la vie des services diocésains qui, comme leur nom l’indiquent, sont au service de la vie des communautés d’Eglise du diocèse, pour que nous puissions continuer à accomplir la mission qui est la nôtre : offrir la Parole de Dieu, offrir les sacrements, en particulier l’eucharistie, offrir les formations aux enfants, aux jeunes et aux adultes, permettre le partage auprès des personnes les plus touchées par les difficultés matérielles actuelles, et trouver les moyens de porter la Bonne Nouvelle de Jésus Christ à tous ceux qui ne le connaissent pas : et ils sont de plus en plus nombreux à frapper à la porte de l’Eglise pour devenir chrétiens, ou pour faire une étape supplémentaire dans leur formation chrétienne arrêtée trop tôt.
La tâche de la mission est immense ! Priez le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour la moisson. Mais, avec la prière, il y a besoin de forces vives. Certaines tâches sont accomplies par des bénévoles. Ils sont nombreux. Je les remercie de tout cœur : il y a toujours besoin de bénévoles dans divers domaines, depuis la gestion des bâtiments, la préparation et l’animation des liturgies dans tous les rôles tellement divers : musique, lectures, décoration florale… Mais bien des tâches nécessitent des permanents salariés… et donc des finances. Nous avons besoin de votre aide financière. Je remercie en passant tous les salariés de notre paroisse cœur de ville (secrétariat, coordination, sacristains, organistes…)
Donner au denier de l’Eglise, c’est chacun à sa manière, apporter sa pierre à la vie paroissiale. Et puis, c’est aussi un geste de reconnaissance pour tout ce qui est déjà reçu : Il s’agit d’une démarche de gratitude, vis à vis des dons de Dieu non pas comme un dû que j’honorerais, ou une dette que je rembourserais, mais comme l’expression d’une joyeuse reconnaissance. C’est prolonger la démarche de l’offertoire : s’associer à la présentation du pain et du vin, qui deviendront le corps et le sang du Christ : y joindre notre don (celui de la quête, mais aussi tous les autres modes de donner : donner de l’argent, déjà par la quête, mais aussi se donner soi-même, son temps, ses forces, ses compétences). Le Christ a tout donné… comment nous associer à son don ? Et comment, en retour, donner de nous-mêmes ?
Père Philippe Gauthier, curé du cœur de ville